Sur le net ou dans mon entourage, après cette semaine de Poker très prolifique pour seulement 38 heures de jeu, beaucoup m'ont demandé si je songeait à m'engager dans une carrière de joueur professionnel. Je pense donc qu'un article sur mon blog est le bienvenu pour y répondre.
Passer "Pro", tout joueur de poker amateur y a forcément pensé, a forcément rêvé de ça. Moi aussi, j'ai fantasmé sur le fait de ne plus aller travailler et de vivre d'une passion, de vivre d'un loisir.
L'euphorie de cette semaine folle retombée, il est temps d'analyser la chose à tête reposée. J'ai effectivement gagné environ 2.750€ en une semaine (live + online). A ce rythme, on pourrait penser que je serais capable de gagner 11.000€ sur un mois. Un gain qui dépasse évidemment largement ce que je touche actuellement en allant travailler tous les matins.
Mais la vérité est que cette semaine a été beaucoup plus lucrative que ce que je peux espérer sur le long terme.
Mon ratio online de 27BB/100h que j'ai réussit à atteindre est tout simplement impossible à atteindre sur le long terme. Nous ne pouvons pas considérer les gains cumulés sur un tout petit échantillon de mains (une semaine) comme étant représentatif de ce que je gagne sur le long terme. Pour info, depuis que je joue sur la NL50 de PS, mon ratio dépasse à peine les 5BB/100h. Si on considère que je joue 7.000 mains par semaine (ce que j'ai fait cette semaine), le gain online tombe à 350$ par semaine, soit 1400$ par mois. Ce qui nous donne une gain d'un petit peu plus de 1000€ par mois en moyenne.
Extrapolons ce calcul au poker en live. J'ai gagné 1200€ en 16 heures de jeu soit un gain horaire d'environ 75€. Ce chiffre est également irréalisable sur le long terme. Depuis que je joue à Uriage, j'ai un gain horaire légèrement supérieur à 18€, ce qui nous donne un gain de 288€ par semaine, soit environ 1150€ par moi en moyenne.
Si je me réfère à ces chiffres, en gardant le rythme de jeu que j'ai eut durant cette semaine, je pourrais espérer gagner environ 2150€ par mois si je décidais de passer professionnel. Enlevons à ça le fait que je ne serais plus pris en charge par la sécurité social (mes ressources tombent à zéro en cas de maladie, obligation de payer une mutuelle hors de prix), que je ne cotise plus automatiquement pour ma retraite, etc... Pensons aussi que je n'aurait pas de congés payés : partir en vacances serait un espèce de congés sans solde car je n'aurais pas de revenus durant cette période...
Et encore, je ne parles pas de la variance. Il serait en effet difficile de gérer un bad run de plusieurs mois... Ce qui arriverait inévitablement.
Bref, rien que financièrement, avec les limites auxquelles je joue, il ne serait pas sérieux de vouloir m'engager dans une carrière professionnelle.
Mais en dehors de l'aspect financier, le fait de passer professionnel a pas mal d'inconvénients.
D'abord, je ne suis pas sûr de pouvoir supporter le fait que mes revenus dépendent de quelque chose que je ne maîtrise pas totalement (le facteur chance). Je pense que j'aurais beaucoup de mal à vivre sans un salaire qui tombe de façon certaine à la fin du mois. Je pense aussi que ça aurait pas mal d'incidences sur mon jeu.
Ensuite, je ne suis pas non plus certain qu'une vie consacrée à jouer aux cartes est une vie qui me conviendrait. Aujourd'hui, en plus d'être une source financière me permettant d'arrondir mes fins de mois, le poker est un plaisir. C'est un plaisir pour moi de jouer. J'ai peur de perdre ce plaisir si je passe professionnel. A terme, je pourrait considérer le poker comme une corvée ou comme un travail et plus du tout comme un loisir ni une passion.
Pour finir, je ne me connais pas assez bien pour savoir si je serais psychologiquement suffisamment solide pour supporter les longs bad runs. La solidité psychologique est certainement l'une des qualités les plus importante à avoir pour pouvoir penser à passer professionnel. Sachant que c'est un défaut récurent chez moi, il n'est pas sérieux de vouloir m'orienter vers le professionnalisme, du moins tant que ce coté là me fera défaut...
Donc, pour conclure, il n'est absolument pas question pour moi de passer professionnel.
Passer "Pro", tout joueur de poker amateur y a forcément pensé, a forcément rêvé de ça. Moi aussi, j'ai fantasmé sur le fait de ne plus aller travailler et de vivre d'une passion, de vivre d'un loisir.
L'euphorie de cette semaine folle retombée, il est temps d'analyser la chose à tête reposée. J'ai effectivement gagné environ 2.750€ en une semaine (live + online). A ce rythme, on pourrait penser que je serais capable de gagner 11.000€ sur un mois. Un gain qui dépasse évidemment largement ce que je touche actuellement en allant travailler tous les matins.
Mais la vérité est que cette semaine a été beaucoup plus lucrative que ce que je peux espérer sur le long terme.
Mon ratio online de 27BB/100h que j'ai réussit à atteindre est tout simplement impossible à atteindre sur le long terme. Nous ne pouvons pas considérer les gains cumulés sur un tout petit échantillon de mains (une semaine) comme étant représentatif de ce que je gagne sur le long terme. Pour info, depuis que je joue sur la NL50 de PS, mon ratio dépasse à peine les 5BB/100h. Si on considère que je joue 7.000 mains par semaine (ce que j'ai fait cette semaine), le gain online tombe à 350$ par semaine, soit 1400$ par mois. Ce qui nous donne une gain d'un petit peu plus de 1000€ par mois en moyenne.
Extrapolons ce calcul au poker en live. J'ai gagné 1200€ en 16 heures de jeu soit un gain horaire d'environ 75€. Ce chiffre est également irréalisable sur le long terme. Depuis que je joue à Uriage, j'ai un gain horaire légèrement supérieur à 18€, ce qui nous donne un gain de 288€ par semaine, soit environ 1150€ par moi en moyenne.
Si je me réfère à ces chiffres, en gardant le rythme de jeu que j'ai eut durant cette semaine, je pourrais espérer gagner environ 2150€ par mois si je décidais de passer professionnel. Enlevons à ça le fait que je ne serais plus pris en charge par la sécurité social (mes ressources tombent à zéro en cas de maladie, obligation de payer une mutuelle hors de prix), que je ne cotise plus automatiquement pour ma retraite, etc... Pensons aussi que je n'aurait pas de congés payés : partir en vacances serait un espèce de congés sans solde car je n'aurais pas de revenus durant cette période...
Et encore, je ne parles pas de la variance. Il serait en effet difficile de gérer un bad run de plusieurs mois... Ce qui arriverait inévitablement.
Bref, rien que financièrement, avec les limites auxquelles je joue, il ne serait pas sérieux de vouloir m'engager dans une carrière professionnelle.
Mais en dehors de l'aspect financier, le fait de passer professionnel a pas mal d'inconvénients.
D'abord, je ne suis pas sûr de pouvoir supporter le fait que mes revenus dépendent de quelque chose que je ne maîtrise pas totalement (le facteur chance). Je pense que j'aurais beaucoup de mal à vivre sans un salaire qui tombe de façon certaine à la fin du mois. Je pense aussi que ça aurait pas mal d'incidences sur mon jeu.
Ensuite, je ne suis pas non plus certain qu'une vie consacrée à jouer aux cartes est une vie qui me conviendrait. Aujourd'hui, en plus d'être une source financière me permettant d'arrondir mes fins de mois, le poker est un plaisir. C'est un plaisir pour moi de jouer. J'ai peur de perdre ce plaisir si je passe professionnel. A terme, je pourrait considérer le poker comme une corvée ou comme un travail et plus du tout comme un loisir ni une passion.
Pour finir, je ne me connais pas assez bien pour savoir si je serais psychologiquement suffisamment solide pour supporter les longs bad runs. La solidité psychologique est certainement l'une des qualités les plus importante à avoir pour pouvoir penser à passer professionnel. Sachant que c'est un défaut récurent chez moi, il n'est pas sérieux de vouloir m'orienter vers le professionnalisme, du moins tant que ce coté là me fera défaut...
Donc, pour conclure, il n'est absolument pas question pour moi de passer professionnel.
en milieu de parole.
. ça check avant moi, j'attaqe le coup à 24€ et je trouve 4 ou 5 payeurs.
. J'envoi un second barel à 72€ et je ne trouve qu'un payeur (la grosse blind).
. Mon adversaire check, il lui reste environ 120€ dans son tapis. J'envoie donc le tapis et il paie très rapidement avec 
.
. Mon adversaire possède encore 52€, je mise alors 46€, il me relance à tapis, je call. Il montre alors 
et touchera l'
sur la river.
à 24€ au Hi-Jack (2 places avant le bouton) alors qu'un joueur avait limpé avant moi. Le joueur de petite blind envoie le tapis pour 114€. Le limper fold. Il y a un pot de 146€ et je dois rajouter 90€ pour suivre. Le joueur qui a boité a perdu de l'argent en début de session et a complètement resserré son jeu depuis : il n'a pas joué un coup depuis au moins 2 tours de table. Il attendais un spot comme celui-là avec une main correcte pour envoyer le tapis. Pour moi sa range est : 66+ (ou 77+), AQ+ (voire AJs+). En calculant rapidement la côte sur le moment, le call me semble marginal mais mon instinct de gambleur me pousse à caller.
et je perd le coup.
. BB et UTG checkent. UTG+1 mise 42€ que je call rapidement. Le bouton se couche, la grosse blind call et UTG fold. Nous sommes donc 3 dans un pot à 168€.
. BB check, UTG envoi immédiatement tapis pour 120€. Je call assez rapidement (Belle main + tells chez mon adversaire) et la grosse blind se couche après hésitation.
. Je montre mon jeu et mon adversaire muck. Il me dira plus tard qu'il avait J6.
. Je récupère un assez gros pot sans showdown puisque les deux adversaires qui avaient suivit mes deux barels au flop et au turn se sont couchés à la river.
. Le relanceur initial mise alors immédiatement 76€. Je n'imagine à aucun moment qu'il ait checké deux fois top paire alors qu'il y avait un tirage couleur. Je pense plutôt à un arrachage et je call. Il me montre 
.
. Je trouve une gutshot qui s'ajoute à mon tirage couleur. J'hésite à attaquer mais je check. Le reste de la table fait de même.
