samedi 29 mars 2008

Petite session en Franche Comté...

Que c'est dûr de revenir jouer dans un casino français après avoir connu Las Vegas... Je suis parti en Alsace pour me reposer auprès de la famille après ce voyage éprouvant. Evidemment, avant de partir, j'ai soigneusement étudié les possibilités de poker dans les casinos alentours. J'avais repéré le casino de Luxeuil qui fait parti du groupe JOA, comme le casino d'Uriage...

Après quelques péripéties, c'est à 23h30 que je rentre dans le casino pour m'inscrire sur la liste d'attente : 7è. Je mange un peu, je prends un verre, je patiente longtemps et à 2h10 du matin, on m'appelle à la table. Les tables ferment à 3h45, ce sera donc une petite session pour moi.
J'avais observé un peu les tables avant de m'y assoir. Les pots sont tout petit et dépassent très rarement les 150€. Rien voir avec Uriage, le jeu semble très serré.
Je me cave à 300 et je suis presque le plus riche à la table alors qu'on est en fin de soirée. Sur les 3 premières mains, je reçois deux fois 7-2 dépareillé et j'enchaine les poubelles en pensant à Las Vegas avec nostalgie (les croupiers sont ici plus lents qu'à Uriage). Je reçois assez vite au bouton, un seul limper (qui vient d'arriver à table) avant moi. Je relance à 14€, les blinds se couchent et le limper call. Flop : . Mon adversaire mise 40, je fold. Je m'apercevrais plus tard que ce joueur est le gros fish de la table. Tout le monde a envi de le pêcher ce qui lui permet de remporter quelques coups. Malheureusement, je n'aurais jamais l'occasion de lancer un hameçon près de lui.

Plus tard, je reçois juste avant le cut-off. Plusieurs limpers, je relance à 18€. Au bouton, un jeune joueur plutôt solide call. Deux limpers décident de payer également. Flop : . Les deux premiers joueurs checkent. Je check également et le bouton mise 22€ (le pot fait 80€). Les deux limpers payent. Je pense à ce moment là que le joueur au bouton n'a pas grand chose et qu'il mise car tout le monde a checké. La mise est assez bizarre car elle laisse les côtes pour le tirage carreaux ou le tirage quinte. Je décide de sur-relancer à 64€ histoire d'y voir plus clair. Il me re-raise à 150€. "ok tu as un brelan", les 2 autres se couchent, je fait un peu de cinéma et je fold. Il retourne alors . Bizarrement joué quand même.

Plus tard, je reçois à la grosse blind. Le jeune qui avait les as relance à 18€ UTG et trouve 2 payeurs dont le fish. Je call également pour voir un flop. Je check, il mise 38€, les deux autres joueurs se couchent et je call. Turn : . Je check très rapidement mais il décide de checker également. Merde, j'aurais peut-être du miser. River : . Je mise 40€ en priant pour qu'il ait un as de trèfle dans la main. Mais il jète complètement dépité. Il ne se rends pas compte que ce dernier trèfle était finalement une très bonne carte pour lui.

Lors de la dernière main de la soirée, nous ne sommes plus que 4 à table. Je suis de grosse blind et la petite blind relance à 12€ quand je découvre . Je sur-relance 38€, la petite blind me paye. Flop : . Il check, je mise 40, il se couche en montrant . Je termine la session avec une petite perte et une assez grosse frustration. D'abord, j'ai attendu une éternité avant de m'assoir à la table (Las Vegas tu me manque !!) et les croupiers sont très lents. J'ai du jouer moins de 30 mains en 1h30 de jeu.

Malgré ça, l'accueil dans ce casino est vraiment nickel. Très bon casino avec une poker room un peu à l'écart des autres jeu de table et des machines à sou. Point négatifs : peu de convivialité entre les joueurs.

vendredi 28 mars 2008

Mon bilan de Las Vegas...

Et voilà, je suis de retour en France après avoir passé une semaine de rêve à Las Vegas. C'est maintenant l'heure du bilan, l'heure de l'analyse.

Nous avons pris une chambre dans l'hôtel Bill's Gamblin' Hall & Saloon. Un hôtel sympa à la décoration type saloon. Nous devions initialement séjourner au MGM mais nous avons préféré cette solution parce qu'il est très bien côté sur les sites spécialisés, parce qu'il se situe au milieu du strip (le MGM se trouve complètement au Sud) et enfin parce qu'il est petit et qu'il ne faut pas une demi-heure pour en sortir...
Il n'y a vraiment rien à redire quant à la qualité du service et la qualité de la chambre, vraiment nickel. On regrettera juste que le "twenty dollars tips" ne nous ait pas permis de bénéficier d'un upgrade dans une suite. Malgré tout, vu que la poker room du MGM nous a vraiment bien plu, je pense que j'irais au MGM lors de mon prochain voyage à Las Vegas.

Au niveau de la bouffe, on a essentiellement essayé différents buffets. Le buffet du Paris pour le petit déj, très bon, l'un des meilleur de Las Vegas, paraît-il. On a aussi testé le buffet du Bellagio, très bon avec des grilles de keno sur les tables, histoire de pas trop perdre le goût du jeu... On a aussi testé le buffet du MGM qui était également très bon, très intéressant avec les réductions cumulées aux tables de jeu.
En dehors de ces buffets, j'ai testé le Fat Burger qui propose des burgers très très bon, malgré les à priori qu j'avais en voyant le nom de l'enseigne...
J'ai également mangé un très bon burger dans un bar-restaurant situé à coté de la poker room du Treasure Island. Un bar où la margarita était proposée à 8.50 $. Pas assez !

Au niveau du poker, c'est une grande claque que j'ai pris à Las Vegas. Je parle ici des conditions de jeu qui sont exceptionnelles. Je me demande comment je fais faire pour rejouer en Casino en France. D'abord, les croupiers. Ils sont extrêmement rapides, distribuant près de 35 mains à l'heure. Les mélangeurs automatiques tombent rarement en panne (pas comme à Uriage). Les croupiers prélèvent le rake pendant que le coup se déroule. Ils prennent 1$ à chaque fois qu'il y a 10$ dans le pot. Le rake est cappé à 4$ ce qui change aussi pas mal des casinos français où le Casino prend 40€ sur un pot de 1000€. Ensuite, pour gérer les flux de joueurs, un système informatique avec un affichage des listes d'attente sur grand écran. Les attente sont courtes car il y a beaucoup de tables. Sinon, les boissons sont gratuites à la table, que ce soit des boissons alcoolisées ou non. On doit seulement payer le pourboire d'1$ à la serveuse. Au MGM, il y a aussi des masseuses à disposition pour 2$ de la minute. Je ne me suis pas privé pour faire comme les grands : me faire masser en jouant.

Au niveau de mon jeu, j'ai également appris pas mal de choses là bas. Déjà, il y a pas mal de sharks regular sur les petites tables. J'avais lu sur le net avant de partir que les tables à petites imites étaient remplies de touristes, de fishs faciles à pêcher. Il n'en est rien, le niveau de jeu est très correct, meilleur qu'à Uriage par exemple. Ensuite, j'ai pu améliorer ma vision du jeu sur le long terme. Ce qui m'a aidé à améliorer ça est le fait que les tables sont ouvertes 24h sur 24. En effet, lorsqu'on s'assois à une table et qu'on se lève au moment où on le souhaite permet de minimiser l'impact des résultats sur le court terme. Lorsque je joue à Uriage pour quelques heures, je ne peux pas m'empêcher de trop me focaliser sur le résultat de la session en cours. Le fait qu'on joue également beaucoup plus de main à l'heure aide aussi à être patient et à ne pas voir à trop court terme. Malheureusement, le dernier jour, je suis un peu retomber dans cette obsession du résultat à court terme. Certains moves lors de ma dernière session ont été influencés par cette obsession de faire une session gagnante pour terminer le séjour...
La gestion de la fatigue a été très mauvaise durant le séjour. Déjà, on a joué le tournois deepstack du Venetian seulement quelques heures après notre arrivée. Autre exemple, alors que nous étions tout euphoriques après deux sessions très lucratives au MGM et au Venetian, nous sommes allé tester le Planet Hollywood. J'étais très fatigué mais j'ai quand même voulu jouer dans cette room, histoire d'en tester une de plus (et de prendre des jetons). En temps normal, je n'aurais jamais essayer de jouer dans cet état. Je perd plus de 200$ lors de cette session qui a duré seulement une heure. Lors de mon prochain voyage, j'essaierais de rester 2 semaines, de ne pas jouer lors des 24 premières heures et de faire des sessions aux moments où je suis en bonne forme physique.
Au niveau financier, j'ai réussit à terminer positif. Je termine avec un bénéfice de 285$ malgré 2 tournois (150$ et 125$) complètement ratés. C'est aussi l'un des trucs que j'ai appris : Je ne suis plus du tout un joueur de tournois. Il faut vraiment que je m'améliore si je veux en refaire. Il est d'ailleurs bien dommage que je perde 1000$ seulement sur la dernière journée. J'ai eut le bonheur d'effectuer par deux fois un cash-out de plus de 1000$ alors que je jouais sur un table 1$-2$.

Enfin, je termine par quelques observations sur les différents casinos qu'on a testé.

MGM Grand : Mon préféré. Croupiers très compétents, énormément de tables, un race track en marbre. Deux serveuses latina dont je suis littéralement tombé amoureux. Massages proposés (mais pas 24/24) pour 2$ la minute. Très bonne ambiance avec des matchs de baskets ou d'autre sports suivis par pas mal de joueurs qui ont parfois placés des paris. Par contre, on joue dans un espèce de brouhaha permanent avec les bruits des machines à sous ou la musique du bar juste à coté. Les autres joueurs sont très cool.

Venetian : Les serveuses sont les plus hot qu'on a vu lors de notre séjour. Elles son ultra-sexy et siliconées. Une odeur de rose un peu bizarre est injectée dans l'air, ça fait un peu bizarre. Le niveau est assez élevé et beaucoup de sharks y jouent. Le turn-over aux tables est infernal. Beaucoup de joueurs viennent s'assoir, jouent une dizaines de mains et se lèvent tout de suite n'ayant remarqué aucun fish à la table. Un peu bizarre de jouer avec des gars différents à chaque main.

Treasure Island : La poker room est l'une des mieux cotée sur allvegaspoker.com. La room est très sympa, assez petite donc assez conviviale à première vue. Malgré tout, on est carrément resté sur notre faim car les croupiers n'étaient pas les plus agréables qu'il soit. Puis un ou deux joueurs qui se la pètent gravent et qui parlent pas. Vraiment sans plus.

Monte Carlo : Ce casino est visiblement bien moins fréquenté que le MGM (par exemple). La poker room est donc plus petite qu'ailleurs (un peu comme au Treasure Island). L'ambiance est un peu vieillissante (cf jetons) mais très conviviale. L'ambiance entre joueurs aux tables est très bonne.

Planet Hollywood : Une poker room assez sympa et conviviale (malgré un 'dickhead' qui ne tipait jamais le dealer). On remarquera l'absence de mélangeurs automatiques aux tables ce qui réduit un peu le nombre de mains jouées à l'heure. Ceci dit, les croupiers sont très compétents. Sinon, les serveuses passent peut-être trop rarement pour prendre les commandes de boissons.

Bellagio : Le casino le plus "in" de Las Vegas. C'est également la poker room la plus célèbre. La jet set s'y retrouve avec des gars très friqués et parfois bien cocaïnés. De nombreux sharks y jouent aussi et font comme au Venetian : ils s'assoient, jouent une dizaine de mains et se relèvent pour rejoindre une table s'il n'ont pas repéré un fish. Le floor n'est pas forcément très agréable avec un gars qui se fout presque de votre gueule quand vous venez vous inscrire (sur des liste non informatisées) car vous n'êtes pas du monde de la jet-set. Remarquons aussi l'absence de cup holders aux tables (obligé de mettre une serviette en papier sous la bouteille de corona pour ne pas salir la table).

lundi 17 mars 2008

Las Vegas me voilà !

Et voilà, je poste un petit article un lundi matin. Je ne suis pas au boulot pour la bonne est simple raison que j'ai pris des vacances pour pouvoir partir à Las Vegas !

Pour me mettre en jambes, j'ai décidé de me faire une dernière petite session à Uriage hier soir. Je m'assois à la table à 22h30 et j'en ressors très rapidement à 23h10. Je ne sais pas ce que j'avais, j'étais très stressé avec un joli mal de crane qui s'amplifiait de minutes en minutes. Le stress du voyage ? Je sais pas... J'avais peut-être simplement besoin de repos. Toujours est-il que j'ai préféré quitter la table et rentrer chez moi que continuer dans de mauvaises conditions. Je quitte donc prématurément le Casino avec un bénéfice de 18€...

Maintenant, c'est l'assaut des Casinos de Las Vegas que je dois préparer. Je pars demain de Lyon avec mon pote Dav' et un de ses ami. Pour suivre notre périple au cœur de la débauche, nous avons ouvert un blog que nous tenterons de mettre à jour tous les soirs, avec des éventuelles photos...

L'adresse : http://tripinvegas.blogspot.com/

Vivaaaa ! Las Vegas !!!!

samedi 15 mars 2008

Gros bad beat...

Après 5 jours de sevrage, je décide de remonter au Casino d'Uriage Vendredi soir. Je n'ai pas eut le temps de manger avant de monter et là, Ô surprise !, je tombe sur la soirée d'inauguration de la passation Moliflor/Joa. En effet, le groupe Joa a racheté le groupe Moliflor il y a quelques temps et ce soir, c'est la passation officielle. Champagne à volonté, petits feuilletés au fromage, parts de quiche, jambon cru, parts de pizzas, etc... Je vous laisse imaginer l'état de pur bonheur dans lequel je me suis trouvé...

Bref, nous commençons la partie à 21h30. A 21h45, je suis déjà à 950 euros dans mon tapis, j'ai déjà recouvert la grosse perte de la dernière fois...
Je reçois d'abord en fin de parole. En début de parole, un joueur relance à 30. Il s'agit du joueur qui avait percé mon bluff à l'as et avait payé avec la 2è paire du board la dernière fois (voir article précédent). Juste à sa gauche, un joueur paye, je décide également de payer. Nous sommes 3 joueurs pour un pot qui fait presque 100 euros. Flop : . Le relanceur initial check, son voisin mise 40. Je réfléchis un moment et me demande si je dois payer ou relancer. Je décide de seulement payer. Le relanceur initial call également. Le pot fait maintenant 220 euros. Turn : . Le premier check à nouveau, son voisin mise 80. Je pense que j'ai des chances d'être devant ici même si j'ai peur d'une éventuelle paire roi-valet à ce moment là. Je pense que je vais de toute façon être embarqué dans le coup jusqu'au bout. Je relance à tapis (230) pour me retrouver en tête à tête. Le relanceur initial jette ses cartes (un peu à contre cœur). Son voisin décide de payer. Il montre après une river insignifiante. On partage.
La main suivante, je reçois . Plusieurs limpers, je relancer à 24. Malheureusement, cette relance est insuffisante pour écarter du monde et je trouve 5 payeurs pour un pot à 150... Flop : . Les joueurs avant moi check tous, je décide de miser 60. Les autres fold et un joueur qui avait d'abord checké envoi le tapis pour 246 euros. Il s'agit encore du joueur qui m'avait payé avec dame-dix la dernière fois. Je réfléchis un moment. Evidement, j'ai peur d'un brelan ou d'une double paire 6-7. Mais ça semble louche vu l'over-bet que son tapis représente. Mais c'est néanmoins possible s'il m'a lu sur l'over-pair et qu'il pense que je ne vais pas la lâcher. Je me prépare à payer tout en l'observant.Il n'a pas l'air très crispé mais une autre indication (que je garde pour moi) me fait penser qu'il est en bluff ou en semi-bluff. Je me dis aussi qu'il est peut-être un peu énervé par le coup précédent où il avait été contraint de se coucher au turn. Je paye. Le turn et la river tombent (cartes insignifiantes), je lui demande de montrer son jeu, il a un peu de mal à finalement me retourner un accompagné d'un . Je montre mes valets et remporte ce gros coup.

La main suivante, je reçois . Je suis maintenant en middle position. Quelques limpers avant moi, je décide de suivre. Le bouton relance à 14 euros, tous les limpers rajoutent les 10 euros manquant, j'en fait de même pour un pot qui s'élève déjà à 104 euros. Flop : . Tout le monde check, je mise 52 et je trouve un payeur, toujours le même joueur, celui qui vient de rater son bluff contre moi et qui vient de se recaver. Turn : . Il check, je ne veut pas lui laisser une carte gratuite au cas où il est sur le tirage piques. Je mise 140 euros, il call sans trop immédiatement. River : . Il check. Si je mise et qu'il a raté son tirage, il ne me paiera pas. S'il a un as, il paiera et je devrais prier pour que mon kicker soit meilleur. Je décide donc de checker. Il me montre . Je gagne à nouveau un joli pot.

Voilà, il est 21h45 et j'ai 950 euros devant moi, on joue depuis seulement un quart d'heure. Sur les coups suivants, je me rends compte que ce début de soirée est fait pour moi, quand je jette mon jeu, le board me prouve que j'avais tord. Par exemple, en début de parole, alors que je fold , j'aurais floppé la quinte max sur un pot qui s'est disputé à hauteur de 750 euros...

Bien plus tard dans la soirée, je reçois au bouton. Il n'y a que des limpers, je décide de suivre. Flop : . Un premier joueur mise 20, sa voisin relance à 40. Je décide de ne pas traper et de jouer le coup fort tout de suite, histoire de ne pas laisser les côtes au premier miseur s'il a attaqué un tirage couleur... Je relance donc à 90. Le premier joueur se couche, sa voisine réfléchis un moment et call. Turn : . Une très mauvaise carte pour moi. Elle mise immédiatement 90 de ses 200 derniers euros. Et merde... Elle a touché son full avec une double paire 8-4 flopée ? Je réfléchis un moment. Je lui demande si elle a trouvé son full. En lui demandant ça, je lui indique clairement que j'ai la quinte, je peux essayer de voir sa réaction. Rien de spécial dans sa réaction. Mais je ne pense pas que cette joueuse aurait réfléchis si longtemps avant de payer au flop si elle avait une double paire ou un brelan... Je pense donc être devant : Tapis pour 110 de plus. Elle réfléchis très longtemps, je sais alors que je suis devant. Elle n'a ni le full, ni la quinte. Un joueur demande le 'time' qui l'oblige à se décider rapidement, elle paye. River : . Je fait la grimace et je montre ma quinte. Elle m'annonce "full" avec . Je perds 300 euros dans ce coup pour le bad beat le plus cher de ma jeune carrière...

Après ce coup, je me lève un bon moment pour prendre un peu l'air, passer deux ou trois coups de fil pour me changer les idées. Le buffet et le champagne ne sont déjà plus là.... Dommage, ça m'aurait aidé à retrouver le moral.

Je reviens à la table au bout d'une dizaine de minutes. Je suis pas trop mal psychologiquement. En fin de parole, je reçois que je relance à 30 après quelques limpers. Je trouve 2 payeurs (les 2 adversaires contre qui j'ai joué des gros coups). Flop : . Mes 2 adversaires checkent, le flop est parfait pour représenter un AK, KQ ou KJ, je mise 50. Le premier adversaire se couche et l'autre décide de payer. Turn : . Elle check. C'est une carte très mauvaise car elle peut-être à tirage et essayer de me piéger. Et si elle n'est pas à tirage, il y a de forte chance pour qu'elle soit sur le roi qu'elle lâchera difficilement. Je check. River : . Elle check à nouveau. Je décide de checker également. Je lui demande de montrer son jeu d'abord (elle est positionnée avant moi) et elle met à peu près 20 secondes à retourner les nuts : . Je muck.

Un peu plus tard, je reçois en milieu de parole. Je limp et un adversaire relance à 50. Il trouve un payeur. J'ai 490 euros devant moi et les 2 autres joueurs me couvrent. Je pense que j'ai une côte implicite suffisante pour caller, d'autant que la relance initiale annonce clairement une grosse paire. Je ne touche pas mon set au flop, je fold à la moindre mise.

A partir de là, je décide de quitter la table dès que la blind arrive sur moi. Je ne pense pas être en tilt, mes moves ne sont pas mauvais à mon avis. Mais j'ai l'impression d'être un peu dans le même état que le mois dernier lorsque je suis passé de 850 euros à zéro après avoir essuyé deux petits bad beats (voir article). Je préfère quitter la table tout de suite. Je termine donc avec un stack de 440 euros soit un bénéfice de seulement 140 euros. C'est un peu frustrant car j'étais rapidement monté à 900 et qu'un coup du sors m'a empêché de monter à 1200 mais bon, ça fait quand même du bien de repartir sur un bilan positif, surtout après avoir perdu 600 euros la session précédente...