Devenir un bon chattard n'est pas chose aisé. J'ai expliqué dans ma vidéo commentée postée dans mon dernier article qu'on pouvait avoir un bon entraînement en utilisant les dés fournis dans la plupart des mallettes de poker bon marché. Il suffit de s'entraîner régulièrement à faire des double six...
Nous sommes samedi et la journée s'est très mal passée. Je me suis réveille avec une envie de gerber qui m'empêchera d'aller à Toulouse pour le match TFC-GF38. Dans l'après-midi, je décide de faire un shot à la NL100 Head's Up sur PokerStars histoire de voir si les petits poissons y sont nombreux. Je run pas terrible en me faisant péter




Puis, vers 23h15, je me dis que ce serait peut-être une bonne idée de monter à Uriage. En effet, si on s'en réfère à la théorie du réservoir de chatte, j'ai accumulé pas mal de déchatte durant la journée (j'ai donc théoriquement un réservoir chatte bien rempli), la chatte devrait être omniprésente ce soir. Je me décide à lancer les dés pour vérifier ce théorème et je parviens à sortir le double six 4 fois en 25 lancés. Je stoppe l'exercice assez rapidement pour ne pas faire trop de gâchis de chatte et je m'en vais pour le Casino d'Uriage. Je me point là haut à 23h50 et surprise, je suis seul en liste d'attente. C'est pourtant inespéré un samedi soir à cette heure-ci. Moins de 5 minutes d'attente et j'ai ma place.
Je commence donc la session à minuit et je la terminerais 2h30 plus tard avec un bénéfice de plus de 670€. J'ai commencé à chatter d'une fort belle manière en relançant une poubelle au cut-off alors qu'une option avait été posée (et payée une fois). Je trouve 3 payeurs (bouton, poseur d'option et premier payeur). Le flop me donne la low pair, que j'attaque au tiers du pot. Un seul payeur. Le turn m'apporte la double paire, j'attaque aux deux tiers du pot et mon adversaire me relance à tapis pour quelques euros supplémentaires que je paye sans problème. Il me montre alors une quinte floppée avec une poubelle monumentale (bon, pas aussi pourrie que la mienne). Sauf que ma poubelle à moi, elle fait full sur la river.
S'en suivront des coups où j'attaque par deux fois des tirages couleurs au flop qui rentrent au turn. Je flop également une couleur face à un gars qui me suivra jusqu'au bout du monde avec top pair. Bref, la chatte est avec moi et ça fait quand même du bien.
Le lendemain, c'est le GPL, le fameux freeroll live de Grenoble Poker. Je ne manque pas d'amener mes dés avec moi histoire de poursuivre mon entraînement. Et je dois avouer que plus le temps passe, plus j'arrive à chatter. Après la première pause, alors que les blinds sont à 50-100, DodeStyle vient de prendre un coup et est redescendu à 1500 jetons. Je relance au cut-of avec








Bien plus loin dans le tournois, alors que je suis éliminé, ma femme (toujours en course) me demande les dés pour l'aider à prendre sa décision. Elle est UTG et hésite à envoyer le tapis avec moins de 10 blinds. Elle veut savoir si elle va chatter ou non. Elle lance les dés et parviens également à sortir le double six ! Insta-allin de sa part. La table, médusée, restera sage et tout le monde foldera. Un joueur très observateur jettera même

